Expertise Criirad

 

Synthèse de l'expertise : cliquez ici

 

Communiqué de TCHERNOBLAYE - samedi 19-10-02

Expertise CRIIRAD à la centrale nucléaire du Blayais

Le rapport indépendant de la CRIIRAD concernant la centrale nucléaire du Blayais, révèle en particulier : il n'est pas possible de connaître la réalité des rejets radioactifs de la centrale du Blayais dans l'environnement (en particulier carbone 14 ) et ses conséquences sur la santé des populations riveraines.
Le Collectif Tchernoblaye (qui est à l'origine de l'expertise Criirad qu'il a exigé du Conseil général e la Gironde) suite à l'inondation de la centrale en décembre 1999) exige :

- LA FERMETURE ADMINISTRATIVE IMMEDIATE DE LA CENTRALE NUCLEAIRE DU BLAYAIS (au moins jusqu'à ce que la vérité soit établie concernant les rejets radioactifs)
- Un audit en urgence de toutes les autres centrales nucléaires dont tout laisse à penser qu'elles présentent les mêmes problèmes que celle du Blayais.

Ces revendications seront portées avec force lors de la manifestation européenne pour la sortie du nucléaire de ce Dimanche 20 octobre à Strasbourg.

Historique. Une expertise CRIIRAD obtenue par Tchernoblaye.

27 décembre 1999 : inondation de la centrale nucléaire du Blayais
17 mars 2000 : lettres de Tchernoblaye (adressées à M. Madrelle, Président de la CLI ; Madame Voynet, ministre de l’aménagement du territoire et de l’environnement ; M. Pierret, Ministre de l’industrie) demandant une expertise de radioactivité et proposant le laboratoire Crii-rad.
22 mars 2000 : rencontre au Conseil général entre M. Plisson (président délégué de la CLI) et Tchernoblaye (Stéphane Lhomme et André Crouzet) qui remet un document écrit demandant à nouveau le financement d’une expertise indépendante par la Criirad.
21 avril 2000 : lettre de M. Plisson à Tchernoblaye prenant acte de la demande d’expertise formulée par Tchernoblaye lors de l’entretien du 22 mars.
23 avril 2000 : manifestation (2000 pers) de Tchernoblaye devant la centrale du Blayais. La pression est sur la CLI.
8 juin 2000 : communiqué de presse de Tchernoblaye pour faire connaître au public la demande d’expertise portée par la Criirad.
9 juin 2000 : le bureau de la CLI reçoit une délégation de Tchernoblaye
21 juin 2000 : lettre de M. Plisson qui avance un « manque de précision » dans la demande de Tchernoblaye mais accepte une nouvelle rencontre fixée le 4 juillet 2000.
4 juillet 2000 : le bureau de la CLI reçoit Tchernoblaye qui présente un devis de la Criirad. Des membres de la CLI (dont le Pr Basse-Cathalinat) mettent en doute l’honnêteté de la Criirad. Un nouveau rendez-vous est pris pour le 25 juillet
25 juillet 2000, matin : Tchernoblaye surprend la CLI en lui présentant Bruno Chareyron, ingénieur de la Criirad, qui vient de terminer une expertise de radioactivité à la centrale nucléaire de Fessenheim. Tchernoblaye explique que « Ce qui a été possible dans le Haut-Rhin doit certainement pouvoir l’être en Gironde ». La CLI ne peut plus se dérober et accepte de financer l’expertise de radioactivité.
25 juillet 2000, après-midi : conférence de presse commune Tchernoblaye-Criirad.
22 décembre 2000 : le Conseil général de la Gironde vote enfin le financement de l’expertise. A partir de ce moment, le Conseil général et sa commission (CLI) prétendent être à l’origine de cette expertise !

Il faudra encore de longs mois avant que le Conseil général de la Gironde (dont dépend la CLI) fournisse tous les documents, retardant d'autant le lancement du travail de Bruno Charreyron, ingénieur de la Criirad.

TchernoBlaye