Contaminations au CEA-Cesta (Gironde / Landes) |
L'association Tchernoblaye met à jour un véritable
sacandale, mais les
autorités se débrouillent pour enterrer l'affaire... et les contaminations.
Expérience du CEA en Gironde: une association réclame une
expertise indépendante
20/04/2005 - AFP - L'association anti-nucléaire bordelaise
"Tchernoblaye" a demandé mardi une "expertise indépendante" sur la
contamination éventuelle d'un site du commissariat à l'énergie atomiqueà
Saugnac-et-Muret, à cheval sur les Landes et la Gironde. Selon Tchernoblaye, le site où
sont réalisés des tests de sécurité a servi à des lâchers d'hexafluorure d'uranium
ce qui a pu entraîner de possibles contaminations du sol. Le président de l'association,
Stéphane Lhomme, a rencontré mercredi le directeur du CEA-Cesta à Saugnac-et-Muret, en
présence de maires des communes voisines pour discuter de cette question. Le CEA-Cesta a
accepté le principe d'une expertise indépendante, a indiqué à l'AFP Serge Durand, le
directeur du CEA-Cesta. L'hexafluorure d'uranium, qui résulte de la transformation des
concentrés reçus des mines d'uranium, est nécessaire à l'enrichissement en vue de la
fabrication du combustible nucléaire, selon le site internet d'Areva. Le CEA-Cesta admet
que des lâchers ont été effectivement réalisés entre 1984 et 1987 pour "analyser
la diffusion des gaz". "Bien sûr, on a pris toutes les précautions et on avait
toutes les autorisations", a assuré M. Durand à l'AFP. "Les mesures
environnementales faites dans la terre montrent des traces d'uranium dix fois inférieures
à celles qu'on a dans l'eau de mer", a affirmé M. Durand. Selon lui, "un
organisme extérieur sera mandaté pour l'expertise dans le cadre de la commission
d'information sur le Laser Mégajoule", un des dispositifs français de simulation
des essais nucléaires construit au Barp, auquel Tchernoblaye est opposé. Au Barp
(Gironde) ont aussi été réalisés des lâchers d'hexafluorure d'uranium. "Avec les
travaux pharaoniques du Mégajoule, on remue de la terre potentiellement contaminée, en
profondeur", selon Tchernoblaye. L'association s'interroge sur les conséquences sur
la santé, notamment pour les travailleurs qui participent à la construction du Laser
Mégajoule, et demande un moratoire sur les travaux.
Tchernoblaye - Communiqué du jeudi 24 février 2005
Mégajoule au Barp : les riverains sont ils en danger ?
Tchernoblaye demande la vérité sur les
expériences menées par le CEA au Barp
Courriers aux Pdts du Conseil Régional et Général
Si le Mégajoule lui-même ne semble pas représenter de danger direct pour les
riverains, de sérieux doutes subsistent concernant les expériences menées par le
Commissariat à l'énergie atomique (CEA) dans le centre nucléaire du CESTA, qui existe
depuis 1965, et qui accueille aujourd'hui le chantier du Mégajoule.
Ainsi, au moins deux lâchers d'hexafluorure d'uranium (UF6) à l'air libre ont eu lieu :
"autour d'avril 1986" (50kg) et le 10 avril 1987 (146 kg). Le compte-rendu du
Comité central d'hygiène et sécurité de CEA (CCHSC) du 11 mars 1987 note que "les
tirs radioactifs répandent de l'uranium sur le sol; dans l'eau et dans l'air" et que
"les lâchers d'UF6 ont certainement laissé des traces". Incroyable :
"L'objectif de ces lâchers consistait à "mieux comprendre" le
comportement de l'hexafluorure d'uranium (UF6) rejeté sous forme gazeuse dans
l'athmosphère" ! (cf "La France nucléaire" édition 2002 ; Sur le web : www.francenuc.org/fr_sites/aquit_cesta_f.htm
) Les riverains ont donc servi de cobayes pour les expériences du CEA !
Par ailleurs, d'après le compte-rendu du CCHSC du 20 octobre 1971, des "tirs
froids" ont eu lieu, "mettant quelquefois en uvre des substances
radioactives (probablement de l'uranium naturel et de l'uranium enrichi), associés à des
explosifs chimiques" (
) "Les tirs ont lieu, suivant leur puissance et leur
nature, soit sur le centre même, soit sur le centre d'expérimentation extérieure."
Ce dernier est situé à 25 km au sud du Barp, à Saugnac-et-Muret.
Enfin, l'inventaire 2000 de l'Andra (Agence nationale des déchets radioactifs) note que
600 m3 de terres contaminées à l'Uranium 238 ont été conditionnées et entreposées
dans un hangar en 2000 et que "les évolutions à moyen et long terme de la migration
des polluants ont été évaluées" : on est donc en droit de craindre des
contaminations qui ne sont pas supprimées par leur simple "évaluation" ! (www.andra.fr/AQU10.pdf ).
La "demi-vie" de l'Uranium 238 étant de 4,5 milliards d'années (!!!), la
question se pose : dans combien de siècles sera-t-il sans danger d'habiter près du Barp
?
Lettre au Pdt du Conseil Régional (la même a été expédiée au Pdt du Conseil Général)
Jeudi 24 février 2005
Association Tchernoblaye
c/° cinéma Utopia
5 pl Camille Jullian
33000 Bordeaux
à M. Le Président du
Conseil Régional d'Aquitaine
Objet : santé des riverains du site du Commissariat à l'énergie
atomique du Barp
Monsieur le Président,
vous soutenez l'installation du Laser Mégajoule en Gironde, sur le site du CEA-CESTA du
Barp. L'objet de ce courrier n'est pas de débattre du bien fondé de cette position*,
mais d'attirer votre attention sur les problèmes de santé dont pourraient être victimes
les riverains du Cesta, dont le nombre est d'ailleurs croissant.
Si le Mégajoule lui-même ne semble pas représenter de danger direct* pour les
riverains, de sérieux doutes subsistent concernant les expériences menées par le
Commissariat à l'énergie atomique (CEA) dans le centre nucléaire du CESTA, qui existe
depuis 1965, et qui accueille aujourd'hui le chantier du Mégajoule.
Ainsi, au moins deux lâchers d'hexafluorure d'uranium (UF6) à l'air libre ont eu lieu :
"autour d'avril 1986" (50kg) et le 10 avril 1987 (146 kg). Le compte-rendu du
Comité central d'hygiène et sécurité de CEA (CCHSC) du 11 mars 1987 note que "les
tirs radioactifs répandent de l'uranium sur le sol; dans l'eau et dans l'air" et que
"les lâchers d'UF6 ont certainement laissé des traces"
Il semble bien que "L'objectif de ces lâchers consistait à "mieux
comprendre" le comportement de l'hexafluorure d'uranium (UF6) rejeté sous forme
gazeuse dans l'athmosphère" ! (cf "La France nucléaire" édition 2002 ;
Sur le web : www.francenuc.org/fr_sites/aquit_cesta_f.htm
). Les riverains ont donc servi de cobayes pour les expériences du CEA.
Par ailleurs, d'après le compte-rendu du CCHSC du 20 octobre 1971, des "tirs
froids" ont eu lieu, "mettant quelquefois en uvre des substances
radioactives (probablement de l'uranium naturel et de l'uranium enrichi), associés à des
explosifs chimiques" (
) "Les tirs ont lieu, suivant leur puissance et leur
nature, soit sur le centre même, soit sur le centre d'expérimentation extérieure."
Ce dernier est situé à 25 km au sud du Barp, à Saugnac-et-Muret (33).
Enfin, l'inventaire 2000 de l'Andra (Agence nationale des déchets radioactifs) note que
600 m3 de terres contaminées à l'Uranium 238 ont été conditionnées et entreposées
dans un hangar en 2000 et que "les évolutions à moyen et long terme de la migration
des polluants ont été évaluées" : on est donc en droit de craindre des
contaminations qui ne sont pas supprimées par leur simple "évaluation" ! ( www.andra.fr/AQU10.pdf ).
La "demi-vie" de l'Uranium 238 étant de 4,5
milliards d'années (!!!), il est légitime de se poser des questions quant au fait
d'habiter dans le Sud-ouest de la Gironde.
Nous vous demandons de prendre toutes les mesures en votre pouvoir pour établir la
transparence la plus totale sur cette affaire : par exemple en vous faisant remettre par
le CEA les documents relatifs aux expériences mentionnées, et en missionnant un
laboratoire indépendant pour vérifier l'éventualité d'une contamination et/ou d'un
danger pour les riverains.
Dans l'attente de votre réponse, nous vous prions de croire, M. le Président, à notre
engagement pour la protection de la santé, de l'environnement, et de la démocratie.
- le développement économique : avec les mêmes sommes, il serait possible de créer et pérenniser beaucoup plus d'emplois avec une réelle utilité sociale : éducation, culture, santé, énergies renouvelables, etc.
Documents sur www.francenuc.org :
CENTRE
D'ETUDES SCIENTIFIQUES ET TECHNIQUES D'AQUITAINE (CESTA)
www.francenuc.org/fr_sites/aquit_cesta_f.htm
--actualisé 18/8/01
Objet/type:
centre de recherche et de production militaire
Localisation:
une surface de 734 ha au milieu du parc naturel régional de la forêt des Landes au Barp
(Gironde)
Exploitant:
Direction des applications militaires - Période dexploitation: depuis 1965
Matières
manipulées: uranium, thorium ; pour un temps, plutonium ; à lavenir,
deutérium et tritium
En
particulier: abritera le laser mégajoule. Architecte industriel des têtes
nucléaires, le Cesta a été créé principalement pour militariser les têtes des
missiles stratégiques. On y groupait " tous les moyens, dits denvironnement,
destinés à éprouver ce matériel très complexe, en simulant les conditions dutilisation
au sol et dans lespace " [DAM v.88]. Une grande partie du travail du centre
concerne les matériels et matières classiques. Néanmoins, les substances actives y ont
été et seront présentes.
Assemblage Vers 1975 la Dam a transféré du Ripault au Cesta le travail dassemblage
des composants non-pyrotechniques des bombes autour de lédifice pyrotechnique. Le
Cesta a ensuite assemblé au Barp les têtes M20. Le rôle actuel du Cesta nest pas
évident. Selon le Bulletin de la Dam, " le passage au thermonucléaire a
entraîné...la mise à disposition des armées de têtes complètement fermées et
scellées... En revanche, le montage est effectué par le CEA sur les sites du Vaucluse et
de lIle Longue, où de véritables "Centres CEA" ont été
créés, avec du personnel dépendant du service production-mise en oeuvre"
[DAM v.88]. Néanmoins, le directeur adjoint du Cesta a expliqué en 1993 que le rôle darchitecte
que joue le Cesta " comprend la conception, la qualification et lassemblage des
armes de la force de dissuasion " [CCHSC 25.v.93]. Il est probable que le
personnel du Cesta effectue les montages à lIle Longue.
Tirs froids ? "Les tirs ont lieu suivant leur puissance et leur nature,
soit sur le centre même, soit sur le centre dexpérimentation extérieure. De
telles précautions ne sont prises à légard du risque pyrotechnique que lorsque
des substances radioactives sont associées aux explosifs, on peut considérer que le
risque radiologique est contenu à lintérieur du risque pyrotechnique " [CCHSC
20.x.71]. Nous ne savons pas si les expérimentations qui utilisent des substances
radioactives ont lieu au centre lui-même aussi bien que dans son centre dexpérimentation.
Ligne
d'integration laser (LIL) La ligne dintégration laser - LIL -, qui comporte
huit faisceaux laser, a été conçue pour démontrer la validité de la technologie qui
sera utilisée par le laser-megajoule (voir ci-dessous). La LIL est fonctionnelle
depuis 2003 [défis vi-viii.2003].
Laser
mégajoule (LMJ) -- en projet Le laser effectuera la simulation dexplosions
thermonucléaires. Une batterie de 240 faisceaux laser chauffera une capsule contenant la
quantité de deutérium et de tritium suffisante pour provoquer une fusion nucléaire. Le
premier tir à pleine énergie, cest à dire à 1,88 mégajoule, devrait avoir lieu
en 2010 [défi iii.99].
Déchets
Selon le CEA, le Cesta est un des quatre centres de la Dam qui génèrent " peu
ou pas de déchets radioactifs " [CEAD 94]. Néanmoins, si des tirs radioactifs y ont
été effectués, ils ont dû rejeter de luranium.
TERRAIN
D'EXPERIMENTATION EXTERIEUR DU CESTA (TEE)
www.francenuc.org/fr_sites/aquit_tee_f.htm
- actualisé 18/8/01
Type:
antenne du Cesta
Localisation:
sur une superficie de 923 ha à Saugnac-et-Muret (Landes), à 25 km au sud du Cesta
lui-même et à 65 km au sud-ouest de Bordeaux
Exploitant:
Direction des applications militaires - Période dexploitation: depuis 1967
Matières
manipulées: uranium
Tirs
Des tirs froids y ont été effectués, mettant quelquefois en uvre des "
substances radioactives " [CCHSC 20.x.71]. Il est probable que les
substances radioactives en question soient de luranium naturel et de luranium
appauvri, associés aux explosifs chimiques, comme à Moronvilliers.
Lâchers
expérimentaux dhexafluorure duranium
Au
moins deux lâchers dUF6 à lair libre ont eu lieu, vers avril 1986 (50 kg) et
le 10 avril 1987 (146 kg). Un autre lâcher de 150 kg a peut-être eu lieu [Crabol 88 ;
CCHSC 11.iii.87]. Lobjectif de ces lâchers consistait à mieux comprendre le
comportement de lUF6 rejeté sous forme gazeuse dans latmosphère afin de
permettre la modélisation de tels rejets. Lexpérimentation a été faite à la
demande de lIPSN qui a lui-même réalisé létude dimpact [CCHSC
5.iii.86].
Déchets Les tirs radioactifs répandent de luranium sur le sol, dans leau, et dans lair. De plus, les lâchers dUF6 ont certainement laissé des traces [CCHSC 11.iii.87]. Linventaire 2000 de lAndra indique que " les zones anciennement réservées aux expérimentations (37 ha) sont marquées à un niveau moyen de moins de 1,5 Bq/g en uranium 238. Elles sont clôturées et surveillées ". Le CEA a conditionné 600 m3 de terres TFA contaminés en uranium appauvri en "big-bag." Lactivité massique moyenne de ces terres est de 10 Bq/g et lactivité totale sélève à 5,3 GBq. Pour les terres TFA entreposées sur dalle et bâchées, un hangar aurait été construit en 2000 [Andra 2000]." Une étude de sols a permis de délimiter les zones contaminées. Les évolutions à moyen et long terme de la migration des polluants ont été évaluées".
Le Préfet, le CEA et la région Aquitaine se sont arranges pour étougffer l'affaire et empêcher la mise en oeuvre d'une expertise indépendante :
Tchernoblaye - Mardi 19 septembre 2006
Possible
contamination radioactive de
2 sites du CEA en Gironde et Landes
Tchernoblaye écrit au Sous-préfet
avant la réunion du 21 septembre 2006
L'association antinucléaire Tchernoblaye a écrit ce jour au Sous-préfet du Bassin
d'Arcachon, qui préside la CLI (Commission locale d'information) auprès du CEA-CESTA,
concernant la possible contamination radioactive des deux sites du CEA situés au Barp
(33) et à Saugnac-et-Muret (33/40)
En effet, le jeudi 21 septembre, la CLI se réunit et l'association Tchernoblaye estime
nécessaire que soit enfin débloqué le dossier de l'expertise de radioactivité :
Le 22 juin 2005, à la demande de deux associations girondines (Tchernoblaye et Avecicm)
et d'une des Landes (Terre active), la CLI, y compris le CEA, avait
adopté le principe d'une expertise menée par le laboratoire indépendant CRIIRAD.
La Criirad a déjà mené de telle études par exemple concernant le site du CEA situé en
région parisienne à Vaujours (site assez comparable à celui du CEA-CESTA) ou, en
Gironde, à la centrale nucléaire du Blayais.
Le 12 décembre 2005, un protocole scientifique, préparé par le CEA, a été transmis à
la CRIIRAD. Cette dernière a estimé que, avec un tel protocole, l'expertise ne
permettrait aucunement de lever les doutes qui existent concernant les deux sites
évoqués.
Le 17 décembre 2005, les associations ont écrit au Sous-préfet pour proposer de réunir
une réunion multipartite (CLI, Associations, CEA, Criirad) afin d'élaborer un protocole
qui convienne à tout le monde, dans le but que les conclusions soient in fine acceptées
et reconnues par tous.
Depuis, le dossier n'a pas
évolué. Le doute est le plus fort concernant
le site du Barp et la chantier du Mégajoule : si le site est effectivement contaminé,
les ouvriers sont en danger car ils peuvent inhaler des particules d'uranium enfouies
depuis des années et exhumées lors des travaux de ce chantier pharaonique.
Enfin, l'association Tchernoblaye fait le parallèle avec l'inertie du parquet de Bordeaux
qui, depuis 3 ans, refuse de fixer une date de procès après le dépôt d'une plainte
contre la centrale nucléaire du Blayais. Les autorités et institutions de Gironde
laisseraient-elles le temps enterrer les dossiers gênants pour l'industrie nucléaire ?
Mardi 19 septembre 2006
Association Tchernoblaye
c/° cinéma Utopia
33000 Bordeaux
à M. le Sous-préfet
du Bassin d'Arcachon
Objet : suite du dossier de l'expertise de contamination du CEA-CESTA
Monsieur le Sous-préfet,
Le 22 juin 2005, la CLI (Commission locale d'information) auprès du
CEA-CESTA, présidée par votre prédécesseur, avait accepté d'écouter les demandes
présentées par deux associations girondines (Tchernoblaye et Avecicm) et une des Landes
(Terre active) concernant les expériences menées par le passé au CEA-CESTA, tant sur le
site du Barp (33) que sur celui de Saugnac-et-Muret (40/33).
La CLI, y compris le CEA, avait adopté le principe d'une expertise menée par le
laboratoire indépendant CRIIRAD, qui a déjà mené de telle études par exemple
concernant le site du CEA situé en région parisienne à Vaujours (site assez comparable
à celui du CEA-CESTA) ou, en Gironde, à la centrale nucléaire du Blayais.
Le 12 décembre 2005, votre prédécesseur nous a fait parvenir un
protocole scientifique, préparé par le CEA, et que nous avons immédiatement transmis à
la CRIIRAD. Cette dernière nous a fait parvenir son analyse, que nous vous avons bien
sûr fait suivre, et qui disait en substance que, avec un tel protocole, l'expertise ne
permettrait aucunement de lever les doutes qui existent concernant les deux sites
évoqués.
Le 17 décembre 2005, nous vous avons proposé de réunir une réunion
multipartite (CLI, Associations, CEA, Criirad) afin d'élaborer un protocole qui convienne
à tout le monde, dans le but que les conclusions soient in fine acceptées et reconnues
par tous.
Depuis, nous n'avons eu aucune nouvelle. Nous estimons que, lors de sa réunion du
21 septembre 2006, la CLI doit prendre ses responsabilités et débloquer la
situation, sauf à laisser à penser qu'il y a des choses à
cacher au CEA-CESTA. Nous sommes bien sûr prêts à nous déplacer
si la CLI souhaite nous entendre.
En vous remerciant par avance, nous vous prions d'agréer, Monsieur le Préfet,
l'expression de nos salutations distinguées.
Association Tchernoblaye
Stéphane Lhomme, Président