TchernoBlaye

Lancement de Tchernoblaye le 22 novembre 1999
l'association s'est d'abord appelée, pendant quelques temps,
"Collectif girondin pour la sortie du nucléaire"

Historique

Le 22 novembre 1999, au cours d'une soirée "film+ débat" organisée au cinéma Utopia de Bordeaux, Stéphane Lhomme propose la création d'une association antinucléaire en Gironde, département où se trouve la centrale nucléaire du Blayais. Quelques personnes présentes signalent leur intérêt. Rendez-vous est pris pour une quelques réunions préparatoires qui aboutissent bientôt à la création de l'association.

Le 15 décembre 1999, une petite dizaine de personne crée Tchernoblaye, association "de fait", sans dépôts de statuts en préfecture. L'association est aussi appelée Collectif girondin pour la sortir du nucléaire. Le nom Tchernoblaye est un jeu de mot associant la catastrophe de Tchernobyl et la ville de Blaye, proche de la centrale nucléaire.

Le 27 décembre 1999, pendant la tempête qui frappe la France, la centrale nucléaire nucléaire du Blayais est si gravement inondée qu'elle frôle la catastrophe. La création de Tchernoblaye, 12 jours plus tôt, était-elle prémonitoire ?

Le 8 janvier 2000, l'association Tchernoblaye organise sa première action publique : un rassemblement sur la place de la Victoire, à Bordeaux, pour dénoncer le risque de catastrophe au Blayais et la désinformation orchestrée par EDF et les autorités : ce n'est que le 6 janvier, grâce au quotidien Sud-Ouest (qui titre alors "Très près de l'accident majeur", que les citoyens ont appris l'inondation de la centrale et la gravité de la situation.

Le 14 janvier 2000, au cours d'une réunion de Tchernoblaye (avec... 120 personnes présentes !), il est décidé d'organiser une grande manifestation devant la centrale nucléaire du Blayais. La date retenue est le 23 avril 2000, le samedi le plus proche de la date "anniversaire" de la catastrophe de Tchernobyl (26 avril 1986)

Le 11 mars 2000, le Journal officiel publie la déclaration de création de l'association Tchernoblaye : afin de pouvoir ouvrir un compte en banque au nom de l'association, pour financer la manifestation (une souscription est alors lancée), des statuts ont été déposés en Préfecture de la Gironde.

Le 12 avril 2000, Stéphane Lhomme, en tant que Président de l'association Tchernoblaye, comparait devant le Tribunal de grande instance (TGI) de Bordeaux, attaqué par la ville de Blaye qui entend faire interdire le nom Tchernoblaye

Le 14 avril 2000, le verdict est rendu public : la ville de Blaye est déboutée et, au nom de la Liberté d'expression, l'association est autorisée à continuer à s'appeler Tchernoblaye.

Le 23 avril 2000, la manifestation devant la centrale nucléaire du Blayais est un succès avec 1500 manifestants. Bien que pacifiques, ces derniers sont littéralement agressés par les gendarmes mobiles. La manifestation, pacifique et familiale, est dispersée à grand renfort de gaz lacrymogènes.

Le 15 décembre 2000, comme pour fêter le premier anniversaire de l'association Tchernoblaye, la centrale nucléaire de Tchernobyl est définitivement fermée, le dernier réacteur encore en service est stoppé. A Bordeaux, Tchernoblaye manifeste pour fêter l'évènement.

Tchernoblaye n'a cessé d'agir depuis. Quelques exemples :

Sud-Ouest 12 avril 2000 - GIRONDE - TCHERNOBLAYE
L'affiche « historique »
Poursuivi aujourd'hui en référé par le maire de Blaye, qui veut faire interdire à l'association TchernoBlaye l'utilisation du nom de la cité fortifiée par Vauban, Stéphane Lhomme attend serein les événements. Hier, il était au cinéma bordelais Utopia avec ses amis pour vendre ce qui seront peut-être les dernières affiches de l'association TchernoBlaye, si la justice décide de les faire interdire.

Sud-Ouest - 15 avril 2000
TCHERNOBLAYE : La ville de Blaye déboutée
L'association antinucléaire TchernoBlaye pourra continuer d'utiliser son nom et utiliser celui-ci dans les moyens de sa propagande.

Business Village - 21/04/2000Tristan Renoux
Centrale Du Blayais : "Tchernoblaye" toujours pointé du doigt par la ville
Le député-maire PS de Blaye (Gironde), Bernard MADRELLE, n'a pas dit son dernier mot concernant l'association "Tchernoblaye", selon lui une poignée d'agitateurs bordelais décidée à éclabousser la ville par l'utilisation d'un jeu de mots nuisibles à l'image de la ville.

Sud Ouest - Lundi 24 avril 2000 - CG
La marche des antinucléaires
[Photo : La marche de protestation n'a pas pu aller jusqu'aux portes de la centrale]
Les manifestants n'ont pas pu approcher de la centrale. Les forces de l'ordre, avec l'aide de quelques lacrymogènes, les ont refoulés.  Tout de ce que le Grand Sud-Ouest compte d'écolos et de défenseurs de l'environnement s'est rassemblé hier à Braud-et-Saint-Louis, en Gironde, pour une marche organisée (…) par l'association TchernoBlaye.

Sud-Ouest - 6 juillet 2000
TchernoBlaye reçu par la CLI
Le bureau de la Commission locale d'information (CLI) de la centrale nucléaire du Blayais s'est réuni hier, à Bordeaux, et a reçu à cette occasion, comme il était prévu, le collectif TchernoBlaye qui milite pour « la fermeture immédiate et définitive de la centrale du Blayais ». 

Sud-Ouest - Jeudi 28 décembre 2000
TCHERNOBLAYE - La pétition
Le Collectif Tchernoblaye a remis hier après-midi à la préfecture une pétition de plus de 2000 signatures réclamant la fermeture de la centrale nucléaire du Blayais. «Un an après la tempête, la centrale est toujours inondable»

AFP - La centrale nucléaire du Blayais épinglée par un rapport de la Criirad
ETAULIERS (Gironde), 18 oct 2002 (AFP) - La centrale nucléaire du Blayais (Gironde) a été épinglée par un rapport de la Criirad publié vendredi, révélant une série d'"insuffisances" dans les mesures des rejets, alors que d'autres éléments très radioactifs ne sont pas pris en compte par ces contrôles d'EDF.

Sud-Ouest – jeudi 3 avril 2003
BLAYAIS. --Les antinucléaires de Tchernoblaye contestent la conformité de certains prélèvements et rejets de la centrale nucléaire
La centrale assignée au tribunal
La société EDF a été assignée, hier, à comparaître en référé devant le tribunal de grande instance de Bordeaux probablement le 14 avril par l'association Tchernoblaye, qui l'accuse de ne pas être en règle pour certains prélèvements et rejets de la centrale nucléaire du Blayais

Sud-ouest - Lundi 13 octobre 2003
BRAUD-ET-SAINT-LOUIS. -- A l'appel de Tchernoblaye, deux cents militants anti-nucléaire ont manifesté dimanche après-midi devant la centrale du Blayais
Contre le secret défense
[PHOTO Sur le barrage protégeant la centrale des crues de la Garonne, Stéphane Lhomme, président de Tchernoblaye, a expliqué les faiblesses de cette nouvelle digue]

Lundi 3 novembre 2003
L'association "Tchernoblaye" porte plainte au pénal contre EDF
BORDEAUX (AP) - L'association antinucléaire "Tchernoblaye" a porté une plainte pénale lundi contre EDF devant le procureur de la République de Bordeaux, pour "exploitation d'une installation classée sans les autorisations nécessaires", a-t-on appris auprès de son avocat Me Philippe Reulet.

Sud-Ouest - Lundi 13 septembre 2004
TchernoBlaye n'a pas perturbé le Conseil de Formation
Ils n'y ont pas assisté, mais ont distribué des tracts devant les locaux de la Maison des services au public où se tenait hier matin la réunion du Conseil de formation de Haute-Gironde (1). Sept membres de TchernoBlaye, dont leur président Stéphane Lhomme, inquiets de l'éventualité de mise en place de ce qu'ils appellent « un bac pro-nucléaire » …

Sud Ouest - Gironde Bordeaux centre - Lundi 11 octobre 2004
Plutonium 2, le retour
Le prochain épisode du film catastrophe annoncé par Greenpeace et le réseau Sortir du nucléaire devrait avoir lieu le 12 octobre, avec un nouveau transport de plutomium (pas américain cette fois) de la Hague à Cadarache, selon l'association Tchernoblaye.

Sud Ouest - Haute Gironde - Vendredi 29 octobre 2004 - Marie-Laure Gobin
La digue se tasse encore
Centrale nucléaire. Sur son site Internet, TchernoBlaye évoque à nouveau la fissure sur la digue de ceinture. EDF affirme que l'étanchéité n'est pas menacée
Parmi les dernières informations publiées sur son site internet par l'association TchernoBlaye, la copie du compte rendu d'inspection menée par l'Autorité de sûreté nucléaire le 31 août dernier sur le site du Blayais à Braud-et-Saint-Louis.

Anomalie à la centrale nucléaire du Blayais
14/05/2004 - BORDEAUX (AP) - Un événement classé au niveau 1 de l'échelle INES par l'Autorité de sûreté nucléaire est intervenu à la centrale nucléaire du Blayais (Gironde) dans la nuit du 25 au 26 avril, nuit anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl survenue en 1986, rapporte l'association antinucléaire Tchernoblaye dans un communiqué diffusé vendredi.

Incident à la centrale nucléaire du Blayais: arrêt d'une unité de production
Bordeaux - 29 sept 2004 (AFP) - (…)  Tchernoblaye, qui s'interroge sur un possible lien entre cette fuite et un "défaut générique" sur les réacteurs nucléaires français "concernant les traversées des couvercles de cuve", exige en outre que "les trois autres réacteurs (soient) vérifiés immédiatement". La centrale du Blayais compte quatre réacteurs de 900 MW chacun.

Samedi 25 décembre 2004 - Sud Ouest - Gironde
Tchernoblaye - Les vannes rouillées de la centrale.
(…)  Tchernoblaye en profitera pour dénoncer le défaut de sécurité dont elle estime que la centrale est affublée. Allusion à un rapport de l'Autorité de sûreté nucléaire daté du 10 décembre 2004, qui fait état de « l'état excessivement rouillé » de vannes sur un bâtiment de la centrale. Le rapport précise que « les inspecteurs ne sont pas convaincus de la manoeuvrabilité de ces vannes » et demande qu'elle soit testée.

Sud-Ouest - Gironde - Bordeaux - Lundi 27 décembre 2004
Tchernoblaye réclame... la lumière
L'association Tchernoblaye demande dans un communiqué la publication du coût financier et énergétique des illuminations de Noël ainsi que celle du coût des éclairages permanents de la ville.

Expériences du CEA en Gironde : une association antinucléaire demande la transparence
BORDEAUX, 25 fév 2005 (AFP) -L'association antinucléaire bordelaise "Tchernoblaye" a demandé vendredi "la transparence la plus totale" sur des expériences menées par le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) consistant en des lâchers de substances sous forme gazeuse radioactives, selon l'association, dans les années 1980

Sud Ouest - Gironde - samedi 26 février 2005 - Bernard Broustet
Tchernoblaye en remet une couche contre le CEA
L'association antinucléaire rappelle que des expériences à l'uranium ont eu lieu sur une annexe du Commissariat à l'énergie atomique et demande la transparence sur cette affaire.
L'association antinucléaire girondine Tchernoblaye se rappelle au bon souvenir du Commissariat à l'énergie atomique (CEA)

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