La centrale "TchernoBlaye" |
Les (fameuses) digues
de la centrale du Blayais
Reportage photo
(février 2000)
Par Stéphane Lhomme
A droite la centrale, à
gauche, après le fossé, la Gironde.
Alors, elle est où "la digue-la digue" (air connu) ?
ELLE EST OU ?
Ben, vous êtes dessus ! Moi aussi, après être monté sur ce qui n'est qu'un vulgaire talus, je cherchais désespérément la digue. J'étais dessus ! Et je n'étais qu'au début de mes surprises...
Vu du haut, ça paye pas de mine...mais du bas?
Voilà...Ca vous rassure, vous?
Plus loin, la digue est tout de même en
pierres. Pas vraiment la Muraille de Chine. Plutôt la "Murette de Chine". En effet, Mme Griffon-Foucaut, déléguée régionale d'EDF, a déclaré que l'eau était passée au moins 1m50 au dessus de la digue le soir du 27 décembre. |
Dès l'audience obtenue par le Collectif TchernoBlaye à la préfecture de la Gironde le 29 janvier 2000, nous avons rappelé que le coefficient de marée était particulièrement modeste le soir de l'inondation... L'ingénieur de l'Autorité de Sûreté et le sous-Préfet l'ont alors reconnu: on ne peut exclure une nouvelle inondation!
Nous avons alors demandé la fermeture immédiate de la centrale, mais ils n'ont pas voulu :-(
Attention, maintenant le clou de la visite :
C'est l'endroit où la misérable
digue de terre rejoint
la digue en pierres. Le lieu de jonction est vraiment pitoyable.
Moi, je trouve cette digue plutôt BIDON !
La morale de l'histoire...
La question des digues est symbolique de l'irresponsabilité des "nucléocrates". Nous ne demandons donc pas la réhabilitation de ces misérables digues. Nous demandons la fermeture définitive de la centrale du Blayais !
Nous n'acceptons pas de vivre avec ce terrible danger permanent. Nous ne demandons pas le remplacement des "responsables" du nucléaire. Nous demandons la sortie la plus rapide possible du nucléaire !