Incidents à "TchernoBlaye" |
6 avril 2000 :
Une " anomalie " est apparue sur un élément combustible
6 mai 2000 :
Non-respect des règles de conduite - Incident de niveau 1 !
22 mai 2000 :
Arrêt automatique dun réacteur intervenu au cours d'un " test
d'ilotage ".
28 mai 2000 :
Montée en puissance de la centrale trop rapide - Incident de niveau 1 !
24 juillet 2000 :
Radioactivité : évacuation de 46 personnes de la salle
de commande.
12 août 2000 :
Le réacteur 1 arrêté en raison d'une fuite d'hydrogène sur lalternateur.
9 septembre 2000
Inhibition d'une des quatre chaînes
de mesure de flux neutronique. Incid. niv. 1 !
12 octobre 2000 :
Un défaut d'origine électrique provoque un début d'incendie.
16 octobre 2000 :
Incident concernant la gestion des sources radioactives
- Incid. niv. 1 !
26 octobre 2000 :
Indisponibilité de la mesure de la concentration en bore - Incident de niveau 1 !
28 octobre 2000 :
Arrêt d'urgence : défaut du mécanisme de commande d'une grappe de
contrôle.
19 février 2001
Un agent légèrement contaminé.
21 avril 2001
Jusqu'à présent, on a eu de la chance. Jusqu'à présent, on a eu de la chance. Jusqu'à présent, on a eu de la chance. Jusqu'à présent, on a eu de la chance. Jusqu'à présent, on a eu de la chance...
Autorité de sûreté - Paris, le 28 août 2003
Blayais - (Gironde)- EDF Centrale nucléaire - Réacteur 2
Sud-Ouest - Mercredi 15 août 2001
ENERGIE NUCLEAIRE
Samedi 21 avril 2001
Encore un agent contaminé ! Journal Sud-Ouest du 24 avril :CENTRALE DU BLAYAIS
L'agent irradié subira des examens à l'Institut Curie pour déterminer les doses reçues
(...) La dose relevée était
de 15 millisieverts alors que le seuil réglementaire (et au-dessous duquel les dangers
sont limités) est actuellement de 50 millisieverts par an. Soit une dose acceptable et
sans danger si l'employé n'est pas exposé à de nouvelles radiations dans les mois qui
viennent.
Le collectif TchernoBlaye ne semble pas partager ce point de vue. Considérant
l'explication insuffisante, il exige « que toute la lumière soit faite », cet incident
illustrant selon lui « le scandale des centrales nucléaires de France » où « 80 % des
irradiations sont reçues par des salariés extérieurs alors que les salariés d'EDF sont
préservés ».
Lundi 19 février 2001 - Journal Sud-Ouest
CENTRALE NUCLEAIRE DE BRAUD
Un agent légèrement
contaminé.
Vendredi après-midi,
lors d'un contrôle systématique en sortie de la zone nucléaire de la centrale du
Blayais, des traces de contamination ont été détectées sur un agent EDF. Un homme de
44 ans, ouvrier aux services généraux (entretien). Les analyses ont été immédiatement
effectuées par le service médical du site. Elles ont révélé qu'il s'agissait d'une
contamination inférieure au 100e de la limite sanitaire autorisée sur une année pour
les agents qui travaillent en zone nucléaire. Ce seuil est fixé par l'autorité
sanitaire.
Pour assurer le suivi médical de l'agent, des contrôles complémentaires sont menés par
le service médical du site. Selon le communiqué diffusé samedi par la direction de la
centrale, l'agent aurait ingéré des poussières radioactives en supension lors d'une
opération de nettoyage d'un chantier en zone nucléaire de l'unité de production numéro
1.
Mercredi 1er novembre 2000
Journal
Sud-Ouest - GIRONDE
CENTRALE DU BLAYAIS
Nouvel incident
Un défaut du système de commande du réacteur nø 4 de la centrale nucléaire du Blayais est survenu samedi dernier 28 octobre, vers 2 heures, et a entraîné l'arrêt automatique de la production de cette unité, a indiqué hier la direction de la centrale dans un communiqué. C'est la première fois qu'un tel incident se produit en France.
Contacté hier soir,
M. Jean- Louis Charrière, directeur de la centrale nucléaire de Braud-et- Saint-Louis,
revient sur le problème rencontré : « Je tiens tout de suite à préciser que c'est un
incident qui a été classé au niveau 0 de l'échelle INES (NDLR : échelle
internationale de classement des événements nucléaires). Nous avons détecté un
défaut qui était déjà apparu il y a quelques semaines. Il était alors
"fugitif" puisqu'il avait disparu aussitôt. Mais il est revenu. Il s'agit d'un
défaut de fonctionnement sur le mécanisme de commande d'une grappe sur les
cinquante-trois que possèdent les réacteurs 900 MW. La grappe (NDLR : les grappes
permettent de réguler la puissance du réacteur et assurent son arrêt instantané en cas
d'action du système de sécurité) est descendue en position basse et a entraîné
automatiquement l'arrêt de la production. Après avoir vérifié qu'il n'y aurait pas de
conséquences, nous avons décidé de redémarrer l'installation en fin de journée pour
tenter d'enregistrer certains paramètres, grâce notamment à la combinaison d'un nouveau
dispositif acoustique ajouté aux signaux électriques. Le constructeur (JEMON Industrie)
et quelques experts de niveau national (EDF) nous ont rejoints pour confronter nos points
de vue. Nous en avons tiré les mêmes conclusions quant à une défaillance du mécanisme
de commande et il a été décidé de le remplacer. »
Ce qui nécessite l'arrêt complet et le refroidissement du réacteur, puis l'ouverture de
la cuve. La durée totale de l'arrêt est estimée à quatre semaines : « Il faut une
semaine pour arrêter le réacteur, deux semaines pour remplacer le mécanisme par un neuf
et une dernière semaine pour faire repartir le réacteur. La pièce qui sera changée est
complexe. Bien sûr, l'ancienne sera déposée et expertisée pour découvrir l'origine
exacte du défaut, mais cela risque de prendre du temps, sûrement quelques mois »,
ajoute M. Charrière. En attendant donc que l'activité de l'unité de production nø 4
reprenne, celle des nøs 2 et 3 fonctionne à pleine puissance. Quant à l'unité nø 1,
qui a également connu une anomalie lundi (NDLR : un problème réglé à ce jour. Il
s'agissait, en fait, d'une mise hors service d'un appareil de mesure destiné à
contrôler la composition chimique de l'eau du circuit primaire), elle est actuellement en
arrêt programmé pour rechargement de combustible. Son recouplage au réseau est prévu
pour la deuxième semaine de novembre.
Défaillance
de la culture de sûreté
Incident de niveau 1
Indisponibilité temporaire de l'appareil de mesure de la concentration en bore du réacteur. Le 27 octobre, EDF a découvert, en examinant le journal de bord des systèmes de surveillance du combustible, que le bore-mètre du réacteur no1 avait été rendu indisponible durant 35 minutes le 26 octobre de 15h14 à 15h49, alors que ce dispositif est requis par les spécifications techniques d'exploitation.
Le réacteur no1 est en arrêt à froid pour rechargement, piscine du bâtiment réacteur pleine et tous les éléments de combustible étant rechargés dans la cuve. La concentration en bore élevée du circuit primaire pendant l'arrêt du réacteur est le principal moyen pour limiter la réactivité du combustible chargé dans la cuve, le bore présentant un important pouvoir d'absorption des neutrons. Le suivi régulier de cette concentration est donc nécessaire pour assurer la sûreté de l'installation et la sécurité des travailleurs pendant cette phase d'exploitation.
Il s'avère que, lors d'une opération de contrôle, un robinet permettant le fonctionnement de cet appareil de mesure en continu de la concentration en bore a été fermé par erreur, rendant cet appareil inopérant durant 35 mn.
Deux autres incidents similaires avaient déjà été déclarés sur le site du Blayais les 30/05/97 et 03/09/98 mais avec des causes différentes d'indisponibilité de cet appareil.Compte tenu de cette répétition, traduisant une mauvaise prise de conscience de l'importance de ce dispositif de mesure, qui a été jugée comme une défaillance de la culture de sûreté des opérateurs de la centrale, cet incident a été déclaré par l'exploitant au niveau 1 de l'échelle INES.
Sud-Ouest vendredi 13 octobre 2000
FAITS DIVERS ET
SOCIETE
BRAUD-ET-SAINT-LOUIS
Un bâtiment réacteur
enfumé
Un défaut d'origine électrique a provoqué un début d'incendie, hier matin, dans le bâtiment réacteur de l'unité de production nø 1
C'est un dégagement de fumée consécutif à l'échauffement d'une résistance sur un circuit de ventilation qui a déclenché l'alarme incendie, hier, vers 10 heures, au sein du bâtiment réacteur de l'unité de production nø 1, au centre nucléaire de production d'électricité de Braud-et-Saint-Louis (Gironde). Unité actuellement à l'arrêt depuis le 23 septembre puisqu'elle se trouve en révision annuelle pour des travaux de maintenance. Dans cette configuration, le réacteur avait donc été totalement déchargé et le combustible nucléaire stocké en piscine dans un autre bâtiment. Quant au circuit primaire qui sert au refroidissement du coeur, il avait été vidé. Immédiatement enregistrée dans la salle de commandes du site, cette alarme incendie, qui s'est donc déclenchée dans une zone contrôlée, a mis en alerte l'équipe de secours interne au site qui s'est tout de suite rendue sur les lieux pour constater que le dégagement de fumée avait cessé. Jean-Louis Charrière, directeur du site, explique que « l'alimentation électrique de la résistance avait été coupée depuis la salle de commande. Toutefois, nous avons évacué immédiatement la centaine de personnes qui travaillait sur les lieux. Aucune flamme, aucun blessé, aucune intoxication par la fumée à déplorer. Pas de contamination non plus de l'atmosphère dans les locaux puisque le bâtiment réacteur dans sa phase actuelle de travaux est complètement à l'arrêt ». Par précaution, toutefois, les sapeurs-pompiers ont été alertés : une vingtaine d'hommes de Blaye, Saint-Ciers-sur-Gironde et Bourg, pour un certain nombre de vérifications, et notamment s'assurer qu'aucun dégagement de produit toxique ne se produisait. C'est la condition pour rouvrir l'accès. Accès qui a été rouvert un peu avant 17 heures après des investigations extrêmement poussées jusque dans les gaines de ventilation. Jean-Louis Charrière précise que « l'échauffement de cette résistance ne relève pas d'un incident ou d'un événement classé dans l'échelle INES de gravité. En période de travaux de maintenance, on teste, on arrête des matériels, on en relance. A l'occasion de ces manoeuvres, c'est le genre de choses qui peut arriver ».
Samedi 12 août - 12h52 AFP
Fuite d'hydrogène
Le réacteur numéro 1 de la centrale du Blayais, en Gironde, a dû être arrêté en raison d'une fuite d'hydrogène. | |
Les centrales
nucléaires françaises connaissent quelques difficultés. Après les révélations hier,
sur les risques encourus par les réservoirs de la centrale nucléaire de Fessenheim, dont
la résistance ne serait pas "garantie" en cas de séisme, le réacteur numéro
1 de la centrale nucléaire du Blayais (Gironde) a dû être arrêté ce samedi matin. Une fuite d'hydrogène interne aux circuits de refroidissement de lalternateur de la centrale est à lorigine de cette décision. Toutefois, "il n'y a aucune conséquence sur la sûreté et la sécurité des installations", a affirmé la direction de la centrale, ajoutant que des investigations allaient être menées afin d'identifier l'origine de l'incident. - L'alternateur qui transforme l'énergie mécanique de la turbine en énergie électrique est refroidi par une circulation d'hydrogène et d'eau. |
Le dimanche 13 août 2000 |
BORDEAUX, 24 juillet (AFP)
"Elévation de
la radioactivité"
à la centrale nucléaire du Blayais
Une "élévation ponctuelle de la radioactivité" dans les unités de production 1 et 2 de la centrale nucléaire du Blayais (Gironde) a été détectée lundi matin par le personnel en salle de commande, selon un communiqué de la centrale.
Les 46 personnes qui étaient présentes dans ces locaux du bâtiment des auxiliaires nucléaires ont été évacuées par précaution, mais après contrôle de la médecine du travail, aucune contamination du personnel n'a été décelée, ont confirmé les responsables de la centrale à l'AFP.
L'accès au bâtiment a de nouveau été autorisé en fin de matinée après des contrôles. Une analyse était en cours lundi après-midi pour identifier les causes exactes de cette élévation de radioactivité, a-t-on précisé de même source.
28 mai 2000
Vitesse de montée
en puissance
supérieure aux critères de sûreté
Le 28 mai, en procédant à la
montée en puissance du réacteur, l'exploitant de la centrale du Blayais a adopté une
vitesse de montée en puissance supérieure aux critères de sûreté. Lors de la phase de
démarrage d'un réacteur après rechargement du combustible nucléaire, la puissance du
cur ne doit pas être augmentée trop rapidement afin de ne pas causer de
dégradation des gaines des crayons combustibles. Le jour de l'incident, l'opérateur ne
suivait pas pour cette phase sensible la procédure de conduite normale, mais une
instruction temporaire mise en place pour éviter des dégradations de l'arbre principal
de la turbine entraînant l'alternateur.
A la suite d'une baisse de la fréquence électrique du réseau de distribution, due à un
appel de puissance sur l'alternateur, l'opérateur effectuant la conduite a laissé la
puissance augmenter plus vite que le critère de 3% maximum sur une heure glissante
(gradient horaire maximal constaté 4,7% de la puissance nominale).
La procédure temporaire de conduite ne prenant pas en compte les exigences de sûreté,
l'exploitant a décidé d'appliquer au classement de l'incident un facteur additionnel
"procédure inadéquate", soulignant ainsi que l'insuffisance de l'analyse de
sûreté menée en préalable à la rédaction de l'instruction temporaire a conduit à
l'incident.
En conséquence, l'incident a été classé au niveau 1 de l'échelle internationale des événements nucléaires (INES).
BORDEAUX, 22 mai (AFP)
Arrêt automatique
d'un réacteur de
la centrale du Blayais après un test
Le réacteur numéro 3 de la centrale nucléaire du Blayais (Gironde) a été arrêté, dans la nuit de samedi à dimanche, en raison d'un incident classé 0, avant d'être recouplé au réseau dimanche dans la soirée, a indiqué lundi la direction de la centrale.
L'arrêt automatique est intervenu au cours d'un test d'ilotage, un essai programmé destiné à tester le passage en position de repli d'une unité de production en cas d'incident sur le réseau national de transport, a indiqué la centrale.
Une analyse est en cours pour identifier l'origine de cet incident classé au niveau 0 de l'échelle internationale des événements nucléaires (INES), qui en compte sept, a précisé la centrale.
Par ailleurs, en raison d'une intervention de maintenance sur le circuit d'injection de secours, le redémarrage du réacteur numéro 1 de la centrale, prévu le 18 mai, a été de nouveau reporté, d'une semaine.
6 mai 2000
Non-respect des règlesUn incident est survenu le 6 mai 2000. Lors des essais
figurant au programme du redémarrage du réacteur, un groupe de grappes de commande est
sorti de la position imposée par les règles de conduite pendant 3 h 45.
La tranche 2 est en phase de redémarrage après un rechargement en combustible et après
la remise en conformité des installations consécutive aux inondations du 27 décembre
dernier. Comme cela est prévu dans la procédure de redémarrage, une série d'essais est
programmée.
Les grappes de commande sont introduites ou extraites du cur du réacteur afin de
remplir plusieurs missions : l'arrêt rapide de la réaction nucléaire, le réglage du
niveau de la puissance nucléaire souhaité et la maîtrise de la température de l'eau
circulant dans le réacteur pour le refroidir. A chacune de ces missions correspondent des
familles ou groupes de grappes de commande différents. Le contrôle de la température
est assuré par un groupe désigné "R".
L'opérateur doit en permanence surveiller ce groupe et vérifier qu'il est bien situé
dans la position prévue par les règles de conduite. Si ce n'est pas le cas, une alarme
prévient l'opérateur qu'il doit corriger cette dérive en appliquant une procédure
pré-établie (fiche d'alarme).
Le 6 mai 2000, à l'apparition de cette alarme, une mauvaise rédaction de la fiche
associée, laisse croire par erreur à l'opérateur qu'il peut poursuivre l'essai, alors
en cours, avant de remettre le groupe R dans la position requise.
La répétition par le passé de défauts de positionnement du groupe R et le manque de
rigueur dans la rédaction de la fiche d'alarme, témoignent d'un défaut de culture de
sûreté. Cet incident a donc été classé au niveau 1 de l'échelle INES
6 avril 2000 - CENTRALE DU BLAYAIS
Deux réacteurs
arrêtés
pour des raisons différentes !
Réacteur n°1 déchargé
Alors qu'EDF sollicite le redémarrage des deux réacteurs arrêtés après la tempête, l'un d'eux doit être déchargé
Une " anomalie " est apparue sur un élément combustible du réacteur nø 1 de la centrale nucléaire du Blayais (qui compte quatre réacteurs) alors qu'on allait refermer la cuve. Cet élément a été déformé, ce qui nécessite le déchargement de l'ensemble des 157 éléments combustibles. Selon un communiqué d'EDF, les opérations risquent de prendre environ six semaines, reportant le redémarrage à la mi-mai.
Si la cuve avait pu être refermée, le cur du réacteur, toujours à l'arrêt, aurait pu être remis en pression et en température, en attendant l'autorisation de remise en marche qui a été sollicitée par EDF auprès de l'Autorité de sûreté nucléaire pour les réacteurs nø 1 et 2.
Le réacteur 4 arrêté
Le réacteur numéro 4 de la
centrale nucléaire du Blayais a été arrêté à son tour, hier, en fin de matinée, en
raison de l'encrassement du système de filtration de l'eau pompée dans la Gironde. La
direction de la centrale qualifie l'incident de " mineur ". Il a été classé
" 0 " sur l'échelle de gravité des événements nucléaires par l'autorité de
sûreté.
Cet incident, qui s'est déjà produit une fois depuis le début de l'année, est
intervenu à la suite d'une marée très basse, a précisé la direction qui espère
redémarrer le réacteur sous vingt-quatre à quarante- huit heures, selon la direction.